vendredi 7 novembre 2008

VALENSIA L'EXTRAVAGANCE MUSICALE 1ère Partie

Un artiste hors norme genre génie un peu azimuté de la coiffe dont la musique quasi surréaliste est un collage savant d’influences multiples qui vont du Rock à la Pop en passant par le classique, la musique orientale, l’opéra et j’en passe… En secouant le tout on obtient un véritable salmigondis musical qui peut aller du raffiné à l’indigeste.





VALENSIA GAIA (1993)



Chanteur et instrumentiste virtuose, VALENSIA sort son premier album éponyme en 1993, un régal pour tout amateur de mélodies à tiroirs et de vocaux surmultipliés.
« Tere » le titre d’ouverture est une fresque grandiose à thème surnaturel de 6’06 qui vous enveloppe littéralement dans ses arabesques musicales et vocales.
Tout comme pour son frère musical Robby VALENTINE, l’influence sous-jacente est celle de Freddy MERCURY qu’il parodie avec brio dans « T’Kylab ».
L’album mélange ballades d’une grâce irréelle « Nathalie » « My Heart Is In Your Hands » et morceaux alambiqués, véritables acrobaties vocales et instrumentales « Gaia » « Scaraboushka ». Difficile d’accès mais fascinant.





White Album (1994) (Import Japon uniquement)




Un mini Cd 5 titres qui débute par une chanson de Noël ( !) « 21 st Century Christmas Time » qui malgré son côté puéril nous ravit par son approche QUEENienne et son orchestration BEATLES, un peu mou mais délicat comme du chocolat fin. « The Ex-(July July) » prend du rythme et une fois mémorisé s’avère plus difficile à effacer qu’un tatouage dédié à votre ex sur votre anatomie. Quand vient ensuite une extraordinaire version de « A View To A Kill » des Duran Duran, c’est le paradis, le nec plus ultra du raffiné, à passer en boucle pour l’éternité. Et pour finir une histoire d’amour et de mort « Swinging The Swan », une ballade romantique de 2’35 à faire craquer les plus endurcis. Savoureux mais un peu court.





K.O.S.M.O.S ou VALENSIA II (1996)




VALENSIA en pleine excentricité musicale mélange allègrement les genres et les instruments, de l’accordéon au synthé en passant par le saxo ou la guitare. Le résultat s’avère lourd à digérer et nécessite une ouverture d’esprit grand angle. Les multiples changements de tempos et de mélodies empêchent d’accrocher véritablement à l’exception de « The Masquerade » et de « Blasphemian Charlatan » hommage à qui vous savez comme le suggère son titre. Un exercice de laboratoire déconseillé aux profanes.






VALENSIA III Millennium (1998)



Retour à l’efficacité et à la simplicité avec des compositions Rock « Let’s Talk About Me » « Love Me » « Dead Or Alive » avec guitares qui décoiffent, voire FM « (Why Don’t You)Give A Little Something » et ballades acoustiques « The Beating Of My Heart ». Le côté frapadingue et baroque n’est pas exclus « Gantenbrik » ou encore « Millenium » digne d’un Freddy MERCURY sous acide. Un bon compromis pour aborder le prochain millénaire.






Gaia II (2000)



K.O.S.M.O.S II aurait été un titre plus approprié car VALENSIA renoue avec son inspiration débridée pour des compositions aux passages parfois ZAPPAiens époque Roxy And Elsewhere « Electric Lady House » « Maïke & Veronique ». Il lorgne parfois du côté de POLICE « Celeste » et paraphrase littéralement la Reine avec « Phantom Of Paradise ».
L’album se termine par un « Requieme For Jacqueline » impressionnant dédiée à sa défunte mère. Un opus difficilement accessible réservé aux fans d’élucubrations instrumentales et vocales.




LUNA LUNA (2001)





Retour à la sagesse, toute proportion gardée, avec ce mini CD 6 titres. Des mélodies que l’on retient « The Moon » mais trop souvent noyées dans des déluges orchestraux.

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