lundi 29 décembre 2008

Paul McCARTNEY Les années 70 à tir d'ailes

McCartney 1970 L’album qui accompagne la rupture des Beatles, fait à la maison avec un retour à la simplicité qui tranche avec la sophistication de la seconde face d’Abbey Road. Des ballades agréables « Every Night » « Junk »« Teddy Boy » cette dernière déjà travaillée à l’époque de Let It Be, des blues-rock à sa façon « Oo You » « That Would Be Something ».Paul, multi-instrumentiste nous gratifie d’un nouveau standard « May be I’m amazed ». Pas de bonus sur la réédition Cd.


RAM 1971 L’opposé du précédent, Paul a décidé de renouer avec la splendeur passée, épaulé par un guitariste et un batteur solides ainsi qu’une Linda omniprésente dans les chœurs. Des mélodies à tiroirs, des contre-chants, des arrangements superbes, Paulo démontre qu’il y a une vie après les Beatles. De grands titres : « The back seat of my car » « Too many people » « Dear boy ». Le single « Another Day » « Oh Woman, Oh Why » en bonus, le premier une ballade envoûtante et le second une sorte de blues avec une voix écorchée à la « Why Don’t We Do It In The Road ».

Wild life 1971 L’envie de reprendre la route pousse McCartney à fonder un nouveau groupe en faisant appel à Denny Laine ex-Moody blues. Pour un coup d’essai, ce n’est pas un coup de maître et trop de titres sont vraiment anecdotiques « Bip Bop » « Mumbo » indignes de lui. On se console avec « Dear friend » « Wild life » ou encore « Tomorrow ». Quatre titres en bonus dont l’engagé « Give Ireland Back To The Irish ».


Red rose speedway 1973 Le groupe commence à trouver ses marques et une cohérence qui lui faisait défaut. L’album dégage une certaine joie de vivre et renferme un authentique joyau « My love ». Paul est en grande forme vocale et plutôt inspiré « Single pigeon » Beatliesque, « Little lamb dragonfly » et un Medley de quatre titres enchaînés pour finir. Quatre titres en bonus dont le censuré par la BBC « Hi Hi Hi ».


Band on the run 1973 L’album du retour au top malgré un groupe réduit à 3 personnes : Paul, Denny et Linda. Mélodies et arrangements parfaits : « Drink to me » « Jet » « Bluebird » et même un morceau à la Lennon « Let me roll it ». Le single « Helen Wheels » « Country Dreamer » en bonus dont le premier n’apparaissait auparavant que sur l’édition US.


Venus and Mars 1975 Une tentative infructueuse de renouveler l’exploit du précédent. La nouvelle mouture de Wings est pourtant convaincante avec Jimmy McCullough à la guitare. Mais les compositions sont trop inégales pour convaincre vraiment. Quelques titres surnagent cependant : « Letting go » « Magneto and titanium man » « Treat her gently-Lonely old people ». Quatre titres en bonus dont « My Carnival » qui n’existait qu’en bootleg.


Wings at the speed of sound 1976 Un titre inapproprié et un Paul McCartney démocrate qui permet à chacun de pousser la chansonnette, ce qui s’avère une mauvaise idée. Trois titres valent le détour : « Beware my love » « Silly love song » « Let’Em in ». Trois titres en bonus dont la ballade country « Sally G », face B de « Junior’s Farm ».


London Town 1978 C’est de nouveau en trio que Wings se revitalise et nous gratifie d’une excellente cuvée : « London Town » « Cafe on the left bank » « Deliver your children ». Deux titres en bonus dont le tube « Mull Of Kintyre ».



Back to the egg 1979 L’album de trop ? pas vraiment mais c’est vrai qu’il s’avère lui aussi très inégal et que la tentative de super groupe sur « Rochestra theme » et « So glad to see you here » est plutôt poussive. En revanche « Arrow through me » et « Baby’s request » n’ont rien à envier aux standards passés. Trois titres en bonus dont « Daytime Nightime Suffering » face B de « Goodnight Tonight ».

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