lundi 26 janvier 2009

Lou REED BABY LOU SEVENTIES

« LOU REED » (1972)
L’album désenchanté et désenchanteur « Going Down », entouré de musiciens bien éloignés de son personnage sulfureux ( Steve HOWE, Rick WAKEMAN (Yes), Caleb QUAYE (Elton John Band)), Lou REED recycle des compositions inédites du Velvet Underground pour un album petit bras et mal produit. Une curiosité, la version longue de « Berlin » qui figurera sur l’album éponyme un an plus tard. Pour la collection.



« TRANSFORMER » (1972)
BOWIE
comme… et sa venue régénère son idole. Les arrangements de Mick RONSON, ses riffs de guitare en acier trempé et les chœurs de David BOWIE transcendent des mélodies particulièrement inspirées « Perfect Day » « Make Up » « Hangin’ Round » « Satellite Of Love » . La crudité des paroles n’empêchent pas « Walk On The Wild Side » de devenir un hit planétaire. Un album irrésistible.




« BERLIN » (1973)
Dès les première mesure du titre qui donne son nom à l’album le ton est donné, on verrait bien un bar à putes, des junkies dans les toilettes, le tout sur fond de verres d’alcool qui s’entrechoquent. La production de Bob EZRIN, les guitares de Dick WAGNER et de Steve HUNTER concourent à faire de « BERLIN » un album phare des années 70. L’ambiance décadente n’est pas à la rigolade « Sad Song » mais tout est d’une noire beauté. Moins commercial que son prédécesseur et pourtant truffé de pépites inaltérables « Lady Day » « Caroline Says » « Men Of Good Fortune » « How Do You Think It Feels ». Carrément indispensable.

« ROCK AND ROLL ANIMAL » (1974)
Dominé par les guitares « Sweet Jane » de Steve HUNTER et Dick WAGNER, ce Live est une pure tuerie qui révisite avec éclat certains des plus fameux titres de la période Velvet « Heroin » « White Light - White Heat » mais un seul de la période solo « Perfect Day » issu de « TRANSFORMER ». Un vrai Live de chevet.




« LIVE » (1975)
Moins convainquant que « ROCK AND ROLL ANIMAL », l’album met cette fois l’accent sur la période solo et ne propose qu’un titre du V U « I’m Waiting For The Man ». Dispensable.






« SALLY CAN’T DANCE » (1974)
L’un de ses albums les plus accessibles et commerciaux « Sally Can’t Dance » « Ride Sally Ride » « Animal Language » bourrés de choeurs féminins, des ballades ultimes « Baby Face » « Ennui » et des titres à ranger parmi les classiques le sax de « Billy » le nauséeux « Kill Your Sons ». Indispensable mais renié par l’auteur.





« CONEY ISLAND BABY » (1976)
Lou REED
fait patte de velours avec grâce et élégance « Coney Island Baby » « Kicks » ou « She’s My Best Friend » recyclé du V U. Un incontournable certifié Lou REED véritable.






« STREET HASSLE » (1978)
Le morceau titre avec ses violoncelles agacent un peu les nerfs sensibles mais déclenche par ailleurs un envoûtement quasi irrésistible. Un effort de renouvellement qui mérite récompense.






« THE BELLS » (1979)

Pour certains expérimental, pour moi insupportable, même la voix. « The Bells » à la rigueur mais dans le genre Free Rock déjanté je préfère « The End Of An Ear » de WYATT.
Si en gros manque, et encore.




« ROCK AND ROLL HEART » (1976)
Un album de croisière low cost dont on retiendra « You Wear It So Well ». Pour les mordus.

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