mardi 20 janvier 2009

DICK ANNEGARN DICK ADDICT

Dick ANNEGARN fait partie des rares auteurs compositeurs qui ont su faire swinguer la langue française, une qualité qu’il partage notamment avec Gainsbourg, Jonasz, Charlélie Couture et parfois Manset.

DICK ANNEGARN (1973)
Humour et poésie à tous les étages, un toucher de guitare particulier, des mélodies qui accrochent immédiatement l’auditeur, notre hollandais Bruxellois nous offre d’entrée de jeu un album indispensable. « Pas besoin de sous pour être bien, pas besoin de vin pour être saoul » il suffit d’écouter le disque pour être convaincu. « Sacré Géranium » « La Transformation » « Bébé Eléphant » « L'institutrice » « Le Grand Dîner » « Bruxelles » et toutes les autres font preuve d’une réelle originalité avec laquelle il est impossible d’établir la moindre filiation. Dick considère toutes ces chansons comme des exercices de style, n’en déplaise à l’auteur ce sont d’authentiques chef-d’œuvres.

DICK ANNEGARN (1974)
L’année suivante, il nous en remet une couche, une inspiration similaire c’est à dire foisonnante, avec toujours ces textes quasi surréalistes dotés d’une large dose d’humour et véhiculés par des mélodies entêtantes et un phrasé unique. « La Fille M'a Dit » « Polymorphose » « Tourne En Rond » « Adieu Princesse » «Frizoschenie » « La Mer ». Notre Duduche grandeur nature s’avère un maître de l’agencement des mots et des mélodies instantanées.






DICK ANNEGARN (1975)

Du genre intarissable, il rempile un an plus tard, c’est son rythme de croisière, avec un troisième album dans la lignée des précédents pour ce qui est d’une certaine excentricité dans le propos « Mireille » mais qui inaugure des tentatives réussies de sortir des schémas établis comme avec « Nicotine Queen » d’inspiration plus Rock. « Maison A Vendre » « Golda » « Coutance » ou encore « L’égotiste » viennent rejoindre les classiques de notre olibrius.






VA/ORPHELINE PARISIENNE (1975)

Pour faire bonne mesure, il nous offre la même année un 45 tours avec deux faces inédites dont la remarquable « ORPHELINE PARISIENNE » introuvable en Cd car absent des compiles, ce qui mériterait bien une pétition.





ANTICYCLONE (1976)

Notre ami commence à ruer dans les brancards, les contraintes et le star system c’est pas sa tasse de thé, il s’impose à la production de cet album qui montre un léger déclin d’inspiration malgré quelques titres tout aussi flamboyants que les anciens « Albert » « Duduche blues » « Judas Iscariote » « L’homme De L’aube ». Il ne va pas tarder à péter les plombs, à rompre avec l’industrie du disque et à se faire plus rare et plus confidentiel.





DE CE SPECTACLE ICI SUR TERRE (1978)

Un dernier pour la route, un double album en public enregistré à la Maison des Arts de Créteil qui nous permet de retrouver ses standards plus un bon paquet d’inédits comme « Nogent Sur Marne ». Ses interventions entre les chansons mettent en évidence son humour caustique qui se muera progressivement en une certaine aigreur. (Cf son passage chez Laurent RUQUIER en Janvier 2009 dans On n’est pas couché sur France 2)




BRUXELLES BEST OF 2 CD (1996)
Un excellent long raccourci ( ?!) en 40 titres pour faire connaissance avec un artiste qui a plus ou moins sabordé en partie une carrière prometteuse.

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