jeudi 25 juin 2009

LED ZEPPELIN Quatre premières pierres

Jimmy PAGE (Guitare) et John Paul JONES (Basse et Claviers) ont participé à de nombreuses séances studio dont une avec DONOVAN qui scellera leur avenir, Robert PLANT (Chant) et John BONHAM (Batterie) ont joué dans le groupe BAND OF JOY. C’est sous le nom de NEW YARDBIRDS, le précédent groupe de PAGE, qu’ils se réunissent tout d’abord avant d’adopter celui de LED ZEPPELIN sur une idée de Keith MOON, le batteur des WHO (ou selon certains, de John ENTHWISLE, le bassiste).




LED ZEPPELIN 1 (1969)
Trente heures de studio vont suffire à notre carré d’As pour révolutionner la planète Rock quand paraît leur premier album, pierre angulaire de ce que l’on appellera désormais le Hard Rock. Et moins de 3 minutes pour malmener les haut-parleurs de nos baffles peu habituées à un tel traitement avec un « Good Times Bad Times » qui définit d’entrée les nouvelles règle du jeu : une guitare qui déchire et qui cisaille, une voix qui arrache et qui module, une batterie qui pilonne et une basse bondissante qui se ballade dans la fournaise. Le ZEPPELIN est en feu mais ça décolle grave « Communication Breakdown » « Dazzed And Confused », un titre travaillé du temps des YARDBIRDS. Du blues histoire de ne pas oublier ses racines « Babe I’m Gonna Leave You » « You Shook Me » et même un petit intermède instrumental acoustique « Black Mountain Side » pour souligner que Jimmy peut être tendre à ses heures.
LED ZEPPELIN 2 (1969)
Alors que l’on est encore sous le choc, le second album sort 10 mois plus tard. Il faut battre le fer tant qu’il est chaud et celui-ci est incandescent. « Whole Lotta Love » le riff d’enfer, la référence de l’époque, une apocalypse en 5 minutes et des poussières de cendre, un brûlot sexuel, un orgasme à rallonge. « What Is And What Should Never Be » et son refrain survitaminé, « Heartbreaker » un boulet rouge qui souligne les nouveaux canons du Rock façon ZEPPELIN, « Moby Dick » riff tueur et cheval de bataille du batteur John BONHAM qui défriserait même Robert PLANT. Calme et tempête pour amateurs de contraste.
LED ZEPPELIN 3 (1970)
Cela démarre sur des chapeaux de roue avec rien moins qu’un nouveau classique incendiaire « Immigrant Song ». Pourtant l’album prend une direction inattendue et audacieuse avec une seconde face vinylique résolument acoustique. Hommage au Folk avec le délicat « That’s The Way » et un blues lent « Since I've Been Lovin' You » gorgé de feeling avec les nappes d’orgue de John Paul JONES, la guitare lumineuse de Jimmy et la voix intense de Robert PLANT. Un album qui élargit le spectre mais qui désarçonne l’amateur de secousses telluriques dont la boite de Doliprane est presque intacte.
LED ZEPPELIN 4 (1971)
A cette époque les titres c’était pas leur truc mais là c’est carrément symbolique de derrière les fagots. Alors les appellations sont multiples, la plus commune étant « The Four symbols ». L’album incontournable qui démarre sur deux Rocks forts « Black Dog » et un « Rock And Roll » tendance fifties catégorie pionniers. Grand brassage de culture musicale et une ballade tueuse « Stairway To Heaven » que nous sommes des milliers à avoir massacrée sur nos guitares.
A suivre...
 

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