samedi 11 décembre 2010

JOHN LENNON SALE ANNIVERSAIRE !

Depuis sa rencontre avec Yoko ONO en 1968, John LENNON se sentait à l’étroit dans son costume BEATLES. Le résultat fût la trilogie des deux vierges qui vivaient avec les lions et se payèrent un album de mariage : le genre de traumatisme auditif dont il est difficile de se remettre. Heureusement, la première face du « Live Peace In Toronto » qui suivît fût comme un baume grâce notamment à la présence de Eric CLAPTON et à de bonnes versions de « Cold Turkey » et de « Yer Blues ». Mais c’est « Instant Kharma » juste avant la séparation officielle des Beatles qui marqua les vrais débuts de la période solo, hymne générationnel porté par la batterie d’Alan WHITE.
 
 
PLASTIC ONO BAND (1970)
Le premier album en solitaire de John LENNON est sous nette influence de la théorie primale de Arthur JANOV comme en témoigne « Mother » le titre d’ouverture, cri d’un enfant adulte marqué par le manque affectif. Le ton n’est pas à la rigolade «  I Found Out » et l’album s’avère une véritable introspection, peu commercial dans son ensemble mais prenant et attachant : « God » litanie sur la désillusion, « Working Class Hero » sous influence DYLAN, « Look At Me » au son proche de l’album blanc, le percutant  « Remember » ou encore « Love » ballade délicate à haute teneur émotionnelle.

45 tours d’époque :
Instant Karma! / Who Has Seen the Wind ? Incontournable


IMAGINE (1971)
Moins ténébreux et moins austère, c’est un peu la version sucrée du précédent. « Imagine » est son premier tube post-Beatles, un titre intemporel qui témoigne d’une certaine naïveté qui sera d’ailleurs indissociable de ses prises de positions politiques. Plusieurs chansons se détachent dont en premier lieu « How Do You Sleep » violente diatribe plutôt injuste  à l'encontre de son ancien alter égo Paul McCARTNEY dont la musique est qualifiée de « Muzaq » et dont il parodie la pochette de « RAM » avec une photo sur laquelle il tient les oreilles d'un cochon. « Gimme Some Truth » au rythme soutenu qui bénéficie de la guitare de Georges HARRISON  et d'un travail sur les allitérations. « Jealous Guy », travaillée à l’époque des Beatles sous le titre de « Child Of Nature » ou encore « Oh My Love » ballade dépouillée caractéristique du style intimiste qu’il affectionne.

45 tours d’époque :
Power to the People / Open Your Box
Happy Xmas (War Is Over) / Listen, the Snow Is Falling

SOMETIMES IN NEW-YORK CITY (1972)
Le plus politisé des albums de LENNON souffre d'un manque d'inspiration mélodique et d'une seconde galette constituée de Jams interminables avec Yoko « Oh No ! »  ceci malgré la présence d'un authentique génie nommé Frank ZAPPA. Je retiendrai « Woman is The Nigger Of The World » et « New-York City » une sorte de « Ballad Of John And Yoko » part two en descendance directe de Chuck BERRY.




 MIND GAMES (1973)
C’est pas la joie, l’album précédent est un flop et le couple bat de l’aile quand LENNON prend le chemin des studios pour y « accomplir son travail » dira-t-il. Plus efficace que « SOMETIMES IN N-Y », on se réjouit de l’absence de madame si ce n’est sur la pochette et en filigrane, l’album manque néanmoins de substance avec des mélodies simplistes pour quelqu’un qui a révolutionné la planète une dizaine d’années plus tôt. « Mind Games » et « Meat City » ont fait un bon single.




Mis à la porte de chez lui par Yoko qui le mène à la baguette (normal pour une asiatique), John se tire avec May PANG la secrétaire du couple (Quand on goûte aux sushis, on ne peut plus s'en passer). Le fameux week-end perdu qui  dura 18 mois ( !) avec la permission de la mariée.

WALLS AND BRIDGES (1974)
Entre deux beuveries avec son pote NILSSON (Without You ) John LENNON retrouve le goût de composer et cela se sent dans la qualité des morceaux proposés : « #9 Dream » à la mélodie imparable, le tube « What Ever Get You Through The Night » en duo avec Elton John,  les envoûtants « Scared » et « Steel And Glass » ou l’introspectif « Nobody Loves You (When You'Re Down And Out) »


ROCK AND ROLL (1975)
Retour aux sources avec cet album qui renoue avec un Rock catégorie pionniers  mais qui peine à rivaliser avec les « Dizzy Miss Lizzy » et autres « Rock and Roll Music » d’antan. Dommage car la version de « Stand By Me »  est elle tout à fait convaincante.





Longue éclipse musicale pendant laquelle John LENNON est retourné au bercail et aux tâches ménagères.

DOUBLE FANTASY (1980)
Alors que l’on y croyait plus, il revient avec un album brillant qui sera malheureusement le dernier à paraître de son vivant mais sur lequel on retrouve (hélas Yoko) le formidable mélodiste qu’il sut être « Woman » « I’m Losing You ». (Pour les nerfs sensibles, je conseille la compilation « THE COLLECTION » qui ne regroupe que les titres de LENNON).



MILK AND HONEY (1984)
Album posthume pour inconditionnel : « Nobody Told Me ».

vendredi 5 novembre 2010

Les BEATLES 2/2

Le début de la maturité 

RUBBER SOUL 1965) 
Si « HELP » était déjà annonciateur d’une évolution majeure, le doute n’est plus permis avec « RUBBER SOUL » qui se démarque de leur discographie passée par une nouvelle maturité. Nous sommes loin des ‘She loves you yeah yeah yeah’ et autres ‘Love Me Do’ avec des titres comme « Nowhere Man »  « In My Life » « Drive My Car » « I’m Looking Through You ».
Cette exigence se retrouve également avec les premières expérimentations instrumentales comme l’introduction du sitar par Georges HARRISON sur « Norwegian Wood ». Ce dernier nous gratifie de deux compositions qui n’ont rien à envier à celles de ses partenaires « If I needed Someone » « Think For Yourself » et même Ringo y va de sa plume avec « What Goes On » tandis-que Paul nous fait un clin d’oeil appuyé avec la ballade « Michelle ».
Influence partagée

45 tours d’époque :
We Can Work It Out / Day Tripper (1965) Incontournable

 La période expérimentale

REVOLVER (1966)   
Fatigués des tournées nos amis ont décidé de se consacrer au travail en studio et le résultat est tout bonnement phénoménal, du jamais entendu à l’époque qui s’avère indémodable avec les ans qui passent. Georges HARRISON a le privilège d’ouvrir la première face avec un « Taxman » d’anthologie au riff de guitare implacable. Le travail sur les bandes donne des joyaux tels que « I’m Only Sleeping » « Tomorrow Never Knows » imprégnés de la patte LENNON. McCARTNEY compose des titres d’une grande intensité émotionnelle « Here, There and Everywhere » « For No One » « Eleanor Rigby » ou gorgés de soul « Good Day Sunshine »  « Got to Get You into My Life  » et Georges HARRISON introduit la musique indienne dans un répertoire déjà fourni. Ringo apporte la note légère avec un « Yellow Submarine » à reprendre en choeur dans les cours de récréation.
Influence partagée, émergence HARRISON.

45 tours d’époque :
Paperback Writer  / Rain (1966)


L’approche conceptuelle

 
SGT. PEPPER’S LONELY HEARTS CLUB BAND (1967)  Première pochette double dans l’histoire du disque Rock pour un album révolutionnaire à l’époque (mais dont les arrangements musicaux ont mal vieilli à l’inverse du précédent). Nos BEATLES en uniforme mettent tout le monde au garde à vous avec cette oeuvre incontournable qui pose les bases d’une nouvelle approche musicale. « Lucy In The Sky With Diamonds » « With A Little Help For My Friends » « Fixing A Hole » ou encore le somptueux « A Day In The Life » et son accord final, autant de chansons qui faisaient naître des images dans la tête et dont l’écoute au casque révélait une multitude d’effets secondaires.
Bon, j’avoue que la seule contribution de Georges HARRISON « Within You Without You », longue mélopée au sitar envahissant,  m’a toujours un peu bassiné, quoique avec un bon joint...
Influence McCartney
45 tours d’époque :
Penny Lane / Strawberry Fields Forever (1967) Incontournable
All You Need Is Love / Baby You're a Rich Man (1967) Incontournable



MAGICAL MYSTERY TOUR (1967)
Un téléfilm plutôt indigeste mais qui donne lieu à la parution d’un double 45 tours cartonné avec livret qui renferme des titres brillants « The Fool On The Hill » « Your Mother Should Know » voire exceptionnel « I’m The Walrus » dû à la plume tarabiscotée de John LENNON. Les 6 titres seront regroupés en album avec les 45 tours de l’époque. Influence McCartney.




45 tours d’époque :
Hello, Goodbye / I Am the Walrus (1967) Incontournable

L’affirmation des caractères 

THE WHITE ALBUM (1968)  
Après les fastes de la pochette de « SGT. PEPPER’S » retour à la sobriété avec une pochette immaculée et numérotée pour un double album qui comportent la bagatelle de 30 morceaux, pour la plupart composés lors de leur séjour en Inde avec le Maharishi Mahesh Yogi. Le son est moins sophistiqué, mais non moins riche, et la personnalité de chacun transparaît à l’écoute ne laissant aucun doute sur la paternité des morceaux. « Yer Blues » « I'm So Tired » « Happiness Is a Warm Gun » « Revolution 1 » LENNON l’écorché vif, « Blackbird »  « Rocky Raccoon»  « I Will »  « Helter Skelter  » McCARTNEY le romantique versatile, « While My Guitar Gently Weeps » « Savoy Truffle » « Piggies » HARRISON l’introspectif et RINGO STARR l’assise fondamentale « Don’t Pass Me By ». Bon d’accord, on se serait passé de « Revolution 9 » mais Paulo a comme qui dirait inventé le Heavy metal avec « Helter Skelter ».
Influence partagée, confirmation Harrison

45 tours d’époque :
Lady Madonna / The Inner Light (1968)
Hey Jude / Revolution (1968) Very incontournable

La période Touche à tout

YELLOW SUBMARINE (1968)  
 J’ai compris à cette époque que je n’aimais pas les dessins animés psychédéliques ni les musiques composées par Georges MARTIN qui disparaîtront d’ailleurs des rééditions futures. J’ai quand même acheté l’album pour le fameux « Hey Bulldog ».
Influence incertaine






La somme des précédents


ABBEY ROAD (1969) 
Enregistré avant mais sorti après l’album qui suivra (ouf !). Un baroud d’honneur qui sonne comme un chef d’oeuvre intemporel. LENNON en grande forme « I want You » « Come Together » « Because » et ses vocaux célestes, McCARTNEY impérial sur la seconde face qu’il porte à bout de bras et fait sonner comme un tout cohérent et qui nous offre sur la première « Oh Darling » un Rock avec voix rauque. HARRISON n’est pas en reste et nous offre un standard « Something », paru en single, et un « Here Comes The Sun » délicat. Sans oublier « Octopus’s Garden » par Ringo. A noter sur « The End » que HARRISONLENNON et McCARTNEY assurent un solo de guitare à tour de rôle et que Ringo effectue son unique solo de batterie de toute la discographie.
Influence McCartney

45 tours d’époque :
Get Back  / Don't Let Me Down (1969)  Incontournable
The Ballad of John and Yoko / Old Brown Shoe (1969)


La débandade

LET IT BE (1970) 
Le terme est violent mais le groupe est prêt à éclater et cela se ressent dans l’investissement des protagonistes. A l’origine un film avec les Beatles en live, une initiative de Paul qui au vue des images est d’ailleurs le seul à ne pas avoir l’air de s’emmerder. D’abord baptisé « GET BACK » il passera par diverses mains avant d’atteindre sa forme définitive sous la houlette de Phil SPECTOR et paraître sous le nom de « LET IT BE ». Si l’on excepte « Let It Be » « The Long And Winding Road » « Get Back » « I’ve Got A Feeling » et « Across The Universe » déjà connue, l’album n’est guère remarquable et les compositions de LENNON et d’HARRISON comptent parmi leurs plus faibles. « LET IT BE NAKED » qui paraîtra des années plus tard inclura judicieusement « Don’t Let Me Down » de LENNON et une version de « The Long And Winding Road » dépouillée de ses dégoulinades de violons par McCARTNEY qui ne supportait pas le traitement infligé à sa chanson par le producteur.
Influence McCartney

45 tours d’époque :
Let It Be / You Know My Name (1970) Incontournable




mercredi 20 octobre 2010

Les BEATLES 1/2

La période naïve

Please Please Me (1963)
Enregistré en moins de dix heures, les 10 titres de l’album sont complétés par les deux singles parus précédemment « Love Me Do » « Please Please Me » et alternent compositions personnelles et reprises. Deux rocks d’envergure « I Saw Her Standing There » signé Lennon-McCartney et « Twist And Shout » des Isley Brothers. Un morceau chanté par Ringo « BOYS » des Shirelles et un original « Do You Want To Know A Secret » interprété par Georges HARRISON. La révolution est en marche.
Influence LENNON.

45 tours d’époque :
Love Me Do/P.S. I Love You (1962) 
Please Please Me/Ask Me Why (1963)




With the Beatles (1963)
Paru la même année que le précédent, les auteurs-compositeurs s’affirment avec 8 titres sur 14 dont le premier signé par HARRISON « Don’t Bother Me ». Une ballade à la mélodie immédiate « All My Loving », du rock maison « I Wanna Be Your Man » offerte précédemment aux Rolling Stones et des reprises de leurs idoles comme « Roll Over Beethoven » de Chuck Berry.
Influence LENNON.




45 tours d’époque :
From Me to You / Thank You Girl (1963)
She Loves You / I'll Get You (1963)
I Want to Hold Your Hand / This Boy (1963)

A Hard Day's Night (1964)
La Beatlemania fait fureur lorsque paraît le troisième album qui est à la fois le premier uniquement composés de titres originaux signés Lennon-McCartney et la bande originale de leur premier film pour ce qui est de la face A. Des tubes tels la chanson éponyme ou « Can’t Buy Me Love » et déjà des ballades comme Paul en aura le secret « And I Love Her » « Things We Said Today ».
Influence LENNON.




Beatles For Sale (1964)
Ils renouent avec les reprises « Rock And Roll Music » de Chuck BERRY « Kansas City », John LENNON se lance dans l’introspection « I’m A Loser », le single US « Eight Days A Week » qui commence par un fade-in inhabituel à l’époque fût envisagé comme titre de leur second film.
Influence LENNON.




45 tours d’époque :
Can't Buy Me Love / You Can't Do That (1964)
A Hard Day's Night / Things We Said Today (1964)
I Feel Fine / She's a Woman (1964) Incontournable



Help (1965)
Bande Originale de leur second film étoffée de morceaux supplémentaires  dont les reprises « Dizzy Miss Lizzy » et « Act Naturally » qui est chantée par Ringo. Lennon nous gratifie de hits intemporels « Help » « Ticket To Ride » ou encore « You’ve Got To Hide Your Love Away » aux accents Dylaniens. Paul n’est pas en reste avec les entraînants  « Another Girl » « The Night Before » et le standard des standards « Yesterday », la chanson des oeufs brouillés.
Georges HARRISON nous offre deux compositions prometteuses « Think For Yourself » « If I Needed Someone ».
Influence LENNON, émergence McCARTNEY. 

45 tours d’époque :
Ticket to Ride / Yes It Is (1965)
Help! / I'm Down (1965) Incontournable


A suivre...

jeudi 2 septembre 2010

GARY MOORE Trop de Hard donne le Blues

Gary MOORE est né en 1952, en Irlande à Belfast  et est décédé à Estepona en Espagne le 6 février 2011, à l'âge de 58 ans.
Première guitare à 9 ans, premier groupe à 14, Gary est un enfant de la balle encouragé par un père organisateur de concerts.
 

D’abord influencé par Hank MARVIN des SHADOWS puis par Peter GREEN de FLEETWOOD MAC et par Eric CLAPTON, il forme avec Phil LYNOTT son premier groupe professionnel SKID ROW alors qu’il n’a que 16 ans. Deux albums entre 70 et 71 « SKID ROW » et « THIRTY FOUR HOURS ». En 73, il fonde le Gary MOORE Band, album « GRINDING STONES ». Critiques et public restent insensibles, mais la réputation de Gary grandit auprès des musiciens. 



 

Commencent alors plusieurs allées et venues au sein de THIN LIZZY, le groupe de son ancien partenaire Phil LYNOTT avec notamment sa participation à l’album « BLACK ROSE » en 1979. 





  

 Entre-temps, John HISEMAN (batterie) le recrute en 76 pour former COLOSSEUM II avec Don AIREY (claviers) et Neil MURRAY (basse). Trois albums progressifs et Jazzy qui risquent de dérouter les fans qui l’ont connu plus tard : « STRANGE NEW FLESH » « ELECTRIC SAVAGE » « WAR DANCE ». C’est cette même année que paraît le premier tube de Gary « Parisienne Walkways » co-écrit avec Phil LYNOTT qui chante le titre. 



En 79, il monte G-FORCE qui publiera un album éponyme puis il s’associe avec Greg LAKE (KING CRIMSON, ELP) pour deux LP « GREG LAKE » (81) et « MANOEUVRES » (83) magnifiés par de superbes envolées de guitare et d’excellentes compositions « A Woman Like You ». Hélas, une tournée américaine désastreuse financièrement sonne la fin du groupe. 


 

Le premier album solo de Gary MOORE sort en 82 sous le titre « CORRIDORS OF POWER ». On y trouve les fabuleux « Don’t Take Me For A Loser » « Falling In Love With You ». Tous les ingrédients qui caractérisent sa musique sont présents : hargne et douceur, passion et émotion. Outre ses talents de guitariste, Gary s’y révèle un excellent chanteur et un arrangeur inspiré.





En 83, « VICTIM OF THE FUTURE » est son digne successeur et marque l’arrivée de Neil CARTER (claviers, guitare). Nouveaux classiques « Empty Rooms » « Victim Of The Future » et une reprise du « Shapes Of Things » des YARDBIRDS





En parallèle est publié l’album Live « WE WANT MOORE » qui permet d’apprécier sa virtuosité sur scène en offrant une rétrospective de sa carrière naissante dont une version de « Parisienne Walkways » qu’il chante cette fois. 







On retrouve également Gary sur « LIFE » (83) dernier témoignage en public de THIN LIZZY qui offre la particularité sur les quatre derniers morceaux de rassembler tous les guitaristes qui oeuvrent ou ont oeuvré au sein du groupe : Brian Robertson, Gary Moore, Eric Bell, John Sykes et Scott Gorham







« RUN FOR COVER » fait son apparition en 85, outre Gary on retrouve au chant Phil LYNOTT sur le fameux « Out In The Fields » ainsi que Glen HUGUES (TRAPEZE, DEEP PURPLE). A noter également une version différente de « Empty Rooms » et le morceau titre dotée d’une intro ébouriffante. 






1987, « WILD FRONTIERS » démontre s’il était besoin l’extraordinaire capacité du balafré à créer des chansons inoubliables telles que « Over The Hills And Far Away » « Wild Frontier » ou encore la reprise du « Friday On My Mind » des EASYBEATS







Quand il revient en 89 avec « AFTER THE WAR », nous sommes en terrain connu mais il semble avoir du mal à trouver un second souffle. La guitare assure mais les compositions ont un goût de déjà vu, on remarque des climats à la LED ZEPPELIN, pas désagréable mais on attend autre-chose du bonhomme.  




Comme pour illustrer la remarque précédente, le retour du balafré démoniaque l’année suivante sonne comme une demi-surprise, Gary a rangé sa tenue de Hard Rockeur et plonge dans le blues avec autant d’habileté. Il est manifeste qu’il avait besoin d’un retour aux sources et n’oublions pas qu’il est grand fan du génial Peter GREEN. Classiques du blues et compos personnelles sont à l’honneur. Plusieurs invités de marque Albert KING, Albert COLLINS et Georges HARRISON pour un album qui annonce un nouveau départ inspiré. Titre phare : « Midnight Blues ».

mercredi 4 août 2010

HOPE I DIE BEFORE GET OLD Partie 2/2 Moins de 40 ans etc...

Les moins de 40 ans



Marc BOLAN (30 ans)

Le chanteur et compositeur de T-REX, dinausore du Glam Rock, se tue en 77 dans une Mini Austin conduite par sa nénette : les femmes au volant quoi...





Keith MOON (31 ans)

Batteur d’exception, plus frappé qu’une caisse claire, il suit les conseils de son leader en 78.






John BONHAM (32 ans)
Autre batteur hero de l’histoire du Rock, en 80 il s’étouffe dans son vomi comme un gros dégueulasse. Pardon !



  
Phil LYNOTT (35 ans)

Bassiste et chanteur charismatique, victime de ses abus divers, il oublie de respirer en 86. Une tête de LYNOTT qui ressemblerait à celle d’HENDRIX.


 
Bob MARLEY (36 ans)

Ambassadeur en chef du Reggae, il décède d’un cancer généralisé qui serait consécutif à une tumeur mal soignée d’un orteil. C’est pas le pied !


Stevie RAY VAUGHAN (36 ans)

Virtuose de la Fender Stratocaster, il meurt dans un accident d’hélicoptère. Depuis on préfère la marche à pied.



Les moins de 50 ans

 
John LENNON (40 ans)

Responsable de la fin définitive des BEATLES lorsqu’il est abattu par un déséquilibré au pied du Dakota Building.



 
Elvis PRESLEY (42 ans)

Ce beau et bon garçon du Mississippi popularisa le Rock façon pionnier puis les films à l’eau de rose avant de faire un retour en force en 68. Hélas, le poids lourd du Rock (102 kilos à sa mort) s’éteint en 77 à bout de souffle et méconnaissable.



Steve MARRIOTT (44 ans)

Convaincu qu’une idole doit se consumer pour la légende, il s’éteint ( !?) dans son lit en flamme en s’en grillant une dernière.


 
Marvin GAYE (45 ans)

Ce qui se passe c’est qu’il est mort assassiné par son père en 84, on parle de suicide par personne interposée : à la limite de la triche.




Freddie MERCURY (45 ans)

Chanteur et compositeur exceptionnel, il démontre qu’on peut être simultanément Queen et Roi avant de disparaître en 91.


NICO (49 ans)

L’autre héroïne du VELVET UNDERGROUND décède en 88 suite à une chute de vélo : Sex, Drugs et bicyclette. Pas très Rock and Roll !


Les moins de 60 ans


 Frank ZAPPA (52 ans)

Génie azimuté et prolifique aux textes délirants, la mère supérieure disparaît en 93. Dieu  a merdé.



 
Jerry GARCIA (53 ans)

Mort reconnaissant d’avoir succombé en 95 à une crise cardiaque durant son sommeil. Même pas mal !



 
Sonny BONO (53 ans)

Père et maire à la fois, respectivement de Sonny and Cher et de Palm Spring, il sort de piste en 98...d’un accident de ski.


 
Georges HARRISON (58 ans)

Après un retour anthologique des BEATLES sur trois pattes, il nous quitte en 2001 et sa guitare n’a pas fini de nous faire pleurer.


 
John ENTWISLE (58 ans)

Bassiste imperturbable des WHO, il décède discrètement dans son sommeil en 2002 faute d’avoir  pris, selon certains, sa pilule pour le coeur. Difficile à avaler celle-là...


Les tricheurs


 
Kurt COBAIN (27 ans)

Quand il se tire une balle dans la tête en 94, c'est pas le Nirvana pour le leader du dernier groupe planétaire.


 
 
 Michael HUTCHENCE (37 ans)

On le retrouve suspendu à une corde en 97, la loose pour quelqu'un qui s'est pendu aux cous de Kylie MINOGUE et d'Héléna CHRISTENSEN.
 

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