jeudi 7 janvier 2010

DAVID BOWIE SOUS LE REGNE DE DAVID (1ère partie)

Au milieu des années soixante en plein Swinging London, entre Mods et Rockers, David Jones choisit le camp des premiers et se lance dans une carrière musicale spectaculaire que ses premiers pas laissaient difficilement présager.


DAVID BOWIE (1967)

La voix est déjà là " We Are Hungry Men " " Love You Till Tuesday " mais elle a du mal à se faire entendre face des monuments genre "REVOLVER" des Beatles, "A QUICK ONE" des WHO ou "ATERMATH" des STONES. Paru à l’origine sous le nom de David JONES qu’il abandonnera l’album suivant pour cause d’homonymie avec le chanteur des MONKEYS.



SPACE ODDITY (1969)

Un album inabouti mais qui contient son premier succès " Space Oddity " qui donne son titre à l’album et fait aujourd’hui encore figure de classique.




THE MAN WHO SOLD THE WORLD (1971)


Rencontre déterminante avec le guitariste Mick RONSON, BOWIE s’affirme et joue la provocation en apparaissant travesti en femme sur la pochette. Tous les ingrédients sont présents, voix et riffs de guitare, " The Width Of A Circle " " The Supermen " " All The Madmen " mais ça peine à décoller.



HUNKY DORY (1971)

Deuxième album de l’année 71 et chef-d’oeuvre absolu " Life On Mars " " Changes " et tous les autres. Mick RONSON se révèle un arrangeur hors pair et BOWIE un compositeur prolifique et un chanteur à la personnalité unique. Ou comment savoir transcender ses influences (Lou REED, Bob DYLAN).




THE RISE AND FALL OF ZIGGY STARDUST (1972)

L’album culte qui lui offre la reconnaissance publique et critique et en fait une figure majeure de la scène musicale des seventies. Un best of qui ne contiendrait que des inédits " Five Years " " Starman" " Moonage Daydream " " Suffragette City ". Splendeur des arrangements et de l’interprétation, inspiration au sommet, la totale.


ALLADIN SANE (1973)

Difficile d’égaler les précédents, pourtant sous sa pochette mythique et son titre à double sens, l’album recèle plusieurs joyaux " Alladin Sane " avec le piano Free Rock de Mike GARSON, le tube " The Jean Genie " ou l’envoûtant " Lady Grinning Soul".




PIN UPS (1973)

Baisse d’inspiration ou manque de temps, BOWIE publie un album de reprises des sixties (WHO, KINKS, THEM, YARBIRDS…) honnêtes mais sans jamais égaler les originaux. Une dernière chance d’entendre Mick RONSON et les SPIDERS.




DIAMOND DOGS (1974)

Une tentative inégale et poussive pour renouer avec l’album concept, cette fois inspirée par le livre de Georges ORWELL " 1984 " et dont on retiendra le plus Stonien tu meurs " Rebel Rebel ".




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