samedi 3 avril 2010

THE ROLLING STONES SYMPATHY FOR BRIAN

THE ROLLING STONES (1964)

Comme chez ma cousine blonde on voit les racines qui sont noires… mais chez eux cela vient du Blues, de la Soul et du Rock. Des reprises habiles « Not Fade Away » déjà popularisée par Buddy HOLLY ou « Carol » de Chuck BERRY et trois compositions originales sous pseudo NANKER/PHELGE qui démontrent déjà de bonnes dispositions « Tell Me » « Now I Got A Witness », clin d’œil au « Can I Get A Witness » de HOLLAND/DOZIER/HOLLAND qui figure aussi au menu, et « Little By Little » co-signée Phil SPECTOR.


12x5 (1964)


Douze titres pour cinq énergumènes qui puisent de nouveau dans leurs classiques « Around And Around » de Chuck BERRY, « If You Need Me » de Wilson PICKETT et alignent déjà des tubes indémodables « It’s All Over Now » « Time Is On My Side » grâce à un son authentique qui n’a pas pris une ride contrairement aux premiers BEATLES. Encore trois compositions personnelles « Empty Heart » « Grown Up Wrong » et « 2120 Michigan Avenue » adresse du studio de Chigago où s’illustrèrent Muddy WATERS, Chuck BERRY et nombre de leurs idoles.
45 tours d’époque : « Come On / I Want to Be Loved » « I Wanna Be Your Man / Stoned » « It's All Over Now / Good Times, Bad Times » …

OUT OF THEIR HEADS (1965)


Le duo JAGGER/RICHARDS s’affirme avec des compositions flamboyantes « SATISFACTION » « The Last Time » « The Spider And The Fly » même si certaines sont encore signées sous pseudonyme « The Under Assistant Westcoast Promotion Man ».




DECEMBER'S CHILDREN (1965)


Une pochette emblématique en noir et blanc avec un Brian JONES au premier plan pour le dernier album du groupe encore ancré dans son héritage musical « Route 66 » « I’m Moving On ». Guitares aiguisées, bottleneck, harmonica et un Mick JAGGER survolté sur « Get Off Of My Cloud ». Une ballade délicate et presque incongrue « As Tears Go By» qu’ils avaient offerte précédemment à Marianne FAITHFULL.
45 tours d’époque : « The Last Time / Play with Fire » « (I Can't Get No) Satisfaction / The Spider and the Fly » « Get Off of My Cloud / The Singer Not the Song »…


AFTERMATH (1966)


Le premier album entièrement du à la plume de JAGGER/RICHARDS qui préfigure l’évincement de Brian JONES mais sur lequel ce dernier déploie ses talents de multi-instrumentiste : la version US contient « Paint It Black » et son sitar percutant. Des compositions majeures « Under My Thumb » « Stupid Girl » et un long blues déjanté de plus de onze minutes « Goin’ Home ». Une sorte de pierre angulaire de leur discographie.
45 tours d’époque : « 19th Nervous Breakdown / As Tears Go By » « Paint It, Black / Long Long While » « Have You Seen Your Mother, Baby, Standing in the Shadow? / Who's Driving Your Plane ? »…


BETWEEN THE BUTTONS (1966)




Les effluves psychédéliques se mêlent à leurs influences pour un album de Pop baroque déconcertant sans vrais tubes sauf si vous possédez la version US qui intègre le simple qui tue « Let’s spent The Night Together/Ruby Tuesday ».




THEIR SATANIC MAJESTIES REQUEST (1967)

Représentatif de son époque mais aux antipodes du style de ses géniteurs, l’album souffre de la comparaison avec le « SERGEANT PEPPER’S » des BEATLES et de compositions pas toujours maîtrisées. On rêve de ce qu’il aurait pu être si toutes avaient été du niveau de « 2000 Light Years From Home » « Citadel » « She’s Like A Rainbow » ou du simple d’époque « We Love You/Dandelion ».

45 tours d’époque : « Let's Spend the Night Together / Ruby Tuesday » « We Love You / Dandelion »…

BEGGARS BANQUET (1968)

Retour aux fondamentaux comme dirait le représentant d’un parti politique au lendemain d’une branlée électorale. Pochette censurée à l’époque, textes provocateurs, riffs d’enfer, les STONES sont de retour avec leur meilleur album de la décennie. « Sympathy For The Devil » « Street Fighting Man » « No Expectation » « Salt Of The Earth » et toutes les autres. Inestimable.

45 tours d’époque : « Jumpin' Jack Flash / Child of the Moon » « Street Fighting Man / No Expectations »…


LET IT BLEED (1969)

Dernière occasion d’entendre Brian JONES et arrivée de Mick TAYLOR, « LET IT BLEED » clin d’œil aux BEATLES sonne comme l’album de Keith RICHARDS, Mick JAGGER se concentrant sur ses velléités d’acteur. Trois standards au menu : « Gimme Shelter » « You Can’t Always Get What You Want » « Midnight Rambler » et un Keith RICHARDS qui prend le micro pour la première fois « You Got The Silver ».

45 tours d’époque : « Honky Tonk Women / You Can't Always Get What You Want ».
 

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