lundi 17 mai 2010

JETHRO TULL 1ère partie La passion du ménestrel

THIS WAS (1968)   
L’autre évènement de 68 fût la sortie du premier album de JETHRO TULL. « THIS WAS » l’époque du Blues Boom anglais mais Ian ANDERSON se démarquait des autres par l’adjonction de cette flûte qui se mariait si agréablement aux autres instruments et conférait un son unique à leur musique. Un premier album dans cette mouvance dont les titres « Song For Jeffrey » et « Dharma For One » avec son solo de batterie légendaire firent longtemps partie des classiques de leur répertoire de scène. Mick ABRAHAM, co-leader, y tient la guitare.


STAND UP (1969)
Debout ! Il y a de quoi avec deux tubes majeurs : l’indémodable « Living In The Past » et une « Bourée » de première bourre. Martin BARRE a remplacé Mick ABRAHAM parti former BLODWYN PIG et reste jusqu’à ce jour le complice idéal de Ian ANDERSON « Nothing Is Easy ».

 

BENEFIT (1970)
Plus Rock « With You There To Help Me », avec un Martin BARRE en verve « Play In Time » et un single qui installe leur popularité « Witches Promise ».




AQUALUNG (1971)
L’album le plus célèbre qui compte trois fers de lance de leurs concerts « Locomotive Breath » « Hymn 43 » et « Aqualung ». On peut citer également « Wond’ring Aloud » et « Cheap Day Return ». Un classique ni plus ni moins.


 
THICK AS A BRICK (1972)
Un peu indigeste, un unique morceau, et premier véritable album concept dans un style progressif à leur sauce.





A PASSION PLAY (1973)
Même schéma à l’exception du titre « The Story Of The Hare Who Lost His Spectacles » qui s’intercale, c’est l’album le plus complexe et le plus résolument progressif du TULL.



WARCHILD (1974)
A l’origine il devait s’agir de la musique d’un film éponyme mais le projet n’aboutira pas faute de moyen. On revient à une structure plus traditionnelle avec des titres courts dont le single « Bungle In The Jungle ».



MINSTREL IN THE GALLERY (1975)
Un album essentiellement acoustique, la ballade aérienne « Requiem », mais dont les envolées électriques « Minstrel In The Gallery » démontrent encore à quel point Martin BARRE est un guitariste sous-estimé. Un épique morceau à rallonges « Baker Street Muse » prolonge la veine progressive du TULL.




TOO OLD TO ROCK 'N' ROLL : TOO YOUNG TO DIE ! (1976)
Un album petit bras (d’honneur) dont on retiendra essentiellement la pochette et la chanson titre. Au départ il s’agissait d’un ambitieux projet de comédie musicale mais les difficultés rencontrées pour la monter auront raison de la patience de Ian ANDERSON.



SONGS FROM THE WOOD (1977)
En pleine vague Punk, ils reviennent en gentlemen farmers, « Qu’il est beau le bois, qu’il est beau le bruit du bois » comme disait Dick ANNEGARN, « Pibroch (Cap In Hand) » avec un Martin BARRE impérial, « The Whistler ».




HEAVY HORSES (1978)
Quasiment le volume deux du précédent dont la fabuleux morceau éponyme ou encore « Rover » « No Lullaby » et « Moth ».





STORMWATCH (1979)
Dernier album de la décennie qui reprend certains éléments fondateurs avant la métamorphose des années 80. Un album mal aimé qui comporte pourtant des mélodies inspirées « North Sea Oil » « Orion », du rythme « Dark Ages » « Something’s On The Move », des ballades à l’ancienne « Dun Ringill », du progressif « The Flying Dutchman » et un instrumental délicat « Elegy » du à la plume de David PALMER.
 

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