mercredi 28 juillet 2010

PROCOL HARUM SHINE ON BRIGHTLY


PROCOL HARUM  a marqué les esprits grâce au tube planétaire « A Whiter Shade Of Pale » en 1967 et dans une moindre mesure avec la version symphonique de « Conquistador » en 1972, un titre qui figurait déjà au menu de leur premier album éponyme.
Mais pour les vrais fans, leur grand-œuvre se nomme « SHINE ON BRIGHTLY », paru en 68, et dont la structure influença, semble-t-il, jusqu’aux BEATLES pourtant particulièrement novateurs au milieu des années soixante. Une première face constituée de chansons indépendantes, une seconde avec un premier titre isolé suivi d’une de plusieurs morceaux enchaînés à l’image de la face B de « ABBEY ROAD » qui paraîtra un an plus tard. Le groupe est alors constitué de Gary BROOKER (piano et chant), Matthew FISHER (orgue et chant), Robin TROWER (guitare), David KNIGHTS (basse), B.J. WILSON (batterie)  et Keith REID (textes)  qui, fait rarissime, est mentionné comme membre à part entière.
L’album illustre la parfaite complémentarité de compositeurs et d’instrumentistes de Gary BROOKER et de Matthew FISHER notamment sur la longue suite évoquée plus haut « In Held ’Twas In I », un genre dans lequel seuls les WHO s’étaient illustrés précédemment avec « A Quick One While He Is Away ». BROOKER et FISHER se partagent crédits et chant au long des cinq mouvements « Glimpses Of Nirvana » « Twas Tea Time A The Circus » « In The Autumn Of My Madness », chanté par Matthew,  « Look To Your Soul » et « Grand Final » avec un Robin TROWER au mieux de sa forme. Il faut souligner le travail de l’ingénieur du son Glyn JOHNS qui assembla ces chansons et les fît sonner comme un tout cohérent. Par rapport à l’album précédent, celui-ci s’éloigne du blues à l’exception de « Wish Me Well » qui perpétue la tradition et « Shine On Brightly » et « Quite Rightly So » n’ont rien à envier mélodiquement à « A Whiter Shade Of Pale » même si le second paru en single ne rencontra pas le même succès.
L’album a été publié sous deux pochettes différentes : l’anglaise , simple, avec une peinture à tendance surréaliste morbide due à Georges UNDERWOOD et l’américaine, double et verte, avec la photo d’un piano devant lequel se tient un humanoïde en métal vue de dos.
Un album qui brille méchamment comme son titre l’indique.
 

Web Counters
Dell TV Discounts