jeudi 2 septembre 2010

GARY MOORE Trop de Hard donne le Blues

Gary MOORE est né en 1952, en Irlande à Belfast  et est décédé à Estepona en Espagne le 6 février 2011, à l'âge de 58 ans.
Première guitare à 9 ans, premier groupe à 14, Gary est un enfant de la balle encouragé par un père organisateur de concerts.
 

D’abord influencé par Hank MARVIN des SHADOWS puis par Peter GREEN de FLEETWOOD MAC et par Eric CLAPTON, il forme avec Phil LYNOTT son premier groupe professionnel SKID ROW alors qu’il n’a que 16 ans. Deux albums entre 70 et 71 « SKID ROW » et « THIRTY FOUR HOURS ». En 73, il fonde le Gary MOORE Band, album « GRINDING STONES ». Critiques et public restent insensibles, mais la réputation de Gary grandit auprès des musiciens. 



 

Commencent alors plusieurs allées et venues au sein de THIN LIZZY, le groupe de son ancien partenaire Phil LYNOTT avec notamment sa participation à l’album « BLACK ROSE » en 1979. 





  

 Entre-temps, John HISEMAN (batterie) le recrute en 76 pour former COLOSSEUM II avec Don AIREY (claviers) et Neil MURRAY (basse). Trois albums progressifs et Jazzy qui risquent de dérouter les fans qui l’ont connu plus tard : « STRANGE NEW FLESH » « ELECTRIC SAVAGE » « WAR DANCE ». C’est cette même année que paraît le premier tube de Gary « Parisienne Walkways » co-écrit avec Phil LYNOTT qui chante le titre. 



En 79, il monte G-FORCE qui publiera un album éponyme puis il s’associe avec Greg LAKE (KING CRIMSON, ELP) pour deux LP « GREG LAKE » (81) et « MANOEUVRES » (83) magnifiés par de superbes envolées de guitare et d’excellentes compositions « A Woman Like You ». Hélas, une tournée américaine désastreuse financièrement sonne la fin du groupe. 


 

Le premier album solo de Gary MOORE sort en 82 sous le titre « CORRIDORS OF POWER ». On y trouve les fabuleux « Don’t Take Me For A Loser » « Falling In Love With You ». Tous les ingrédients qui caractérisent sa musique sont présents : hargne et douceur, passion et émotion. Outre ses talents de guitariste, Gary s’y révèle un excellent chanteur et un arrangeur inspiré.





En 83, « VICTIM OF THE FUTURE » est son digne successeur et marque l’arrivée de Neil CARTER (claviers, guitare). Nouveaux classiques « Empty Rooms » « Victim Of The Future » et une reprise du « Shapes Of Things » des YARDBIRDS





En parallèle est publié l’album Live « WE WANT MOORE » qui permet d’apprécier sa virtuosité sur scène en offrant une rétrospective de sa carrière naissante dont une version de « Parisienne Walkways » qu’il chante cette fois. 







On retrouve également Gary sur « LIFE » (83) dernier témoignage en public de THIN LIZZY qui offre la particularité sur les quatre derniers morceaux de rassembler tous les guitaristes qui oeuvrent ou ont oeuvré au sein du groupe : Brian Robertson, Gary Moore, Eric Bell, John Sykes et Scott Gorham







« RUN FOR COVER » fait son apparition en 85, outre Gary on retrouve au chant Phil LYNOTT sur le fameux « Out In The Fields » ainsi que Glen HUGUES (TRAPEZE, DEEP PURPLE). A noter également une version différente de « Empty Rooms » et le morceau titre dotée d’une intro ébouriffante. 






1987, « WILD FRONTIERS » démontre s’il était besoin l’extraordinaire capacité du balafré à créer des chansons inoubliables telles que « Over The Hills And Far Away » « Wild Frontier » ou encore la reprise du « Friday On My Mind » des EASYBEATS







Quand il revient en 89 avec « AFTER THE WAR », nous sommes en terrain connu mais il semble avoir du mal à trouver un second souffle. La guitare assure mais les compositions ont un goût de déjà vu, on remarque des climats à la LED ZEPPELIN, pas désagréable mais on attend autre-chose du bonhomme.  




Comme pour illustrer la remarque précédente, le retour du balafré démoniaque l’année suivante sonne comme une demi-surprise, Gary a rangé sa tenue de Hard Rockeur et plonge dans le blues avec autant d’habileté. Il est manifeste qu’il avait besoin d’un retour aux sources et n’oublions pas qu’il est grand fan du génial Peter GREEN. Classiques du blues et compos personnelles sont à l’honneur. Plusieurs invités de marque Albert KING, Albert COLLINS et Georges HARRISON pour un album qui annonce un nouveau départ inspiré. Titre phare : « Midnight Blues ».
 

Web Counters
Dell TV Discounts