DU CHANT A LA UNE (1958)
Le premier d’une série de quatre 25 cm qui se situe entre chansons rive gauche et jazz. Des histoires de paumés « Le poinçonneur des Lilas » « L’alcool » d’amour (désen)chanté avec cynisme « Ce mortel ennui » « La femme des uns sous le corps des autres » « Douze belles dans la peau » et exercice de style « La recette de l’amour fou ». Du GAINSBOURG pur jus, glacé classe, préface de Marcel AYME et critique élogieuse de Boris VIAN : pas dégueu…
45 tours d’époque :
La jambe de bois (Friedland), titre inédit, couplé avec trois titres issus du 25 cm.
N° 2 (1959)
« Le claqueur de doigt » ouvre les débats sur un rythme à la « Fever ». Ce second effort perpétue la veine du précédent avec « L’amour à la papa » « Jeunes femmes et vieux messieurs » « Indifférente ». Première mise en musique d’un poème classique avec « La nuit d’Octobre » d’Alfred de Musset. Gainsbourg s’essaye à la danse avec ironie « Mambo Miam Miam ». Costard à rayures, flingue et bouquet au cas où, sans oublier la misogynie enjouée.
45 tours d’époque :
Romantique 60 : Cha Cha Cha du loup/Sois belle et tais-toi/Judith/Laissez-moi tranquille.
BO L’eau à la bouche : Titre éponyme et instrumentaux.
Romantique 60 : Cha Cha Cha du loup/Sois belle et tais-toi/Judith/Laissez-moi tranquille.
BO L’eau à la bouche : Titre éponyme et instrumentaux.
L’ETONNANT SERGE GAINSBOURG (1961)
L’album porte un sticker « bon pour la danse » un peu usurpé, arriver en surboum avec le disque risque de plomber l’ambiance vu la mine patibulaire (mais presque disait COLUCHE) de l’auteur. Second titre emblématique avec « La chanson de Prévert » une mise en abîme des feuilles mortes. Nouvel exercice de style avec « En relisant ta lettre » et « Les femmes c’est du chinois ». Gainsbourg s’approprie la « Chanson de Maglia » de Victor Hugo (vous êtes bien belle et je suis bien laid ) et aborde la solitude avec « Personne » et « Les amours perdues ». Rasé, chemise blanche, manque juste la guillotine.
N° 4 (1962)
L’un des must de sa discographie première époque avec les incontournables « Intoxicated man » « Quand tu t’y mets » ou encore « Baudelaire » mise en musique du poème « Le serpent qui danse » du grand Charles (enfin le mien…). On peut souligner l’importance des arrangements d’Alain GORAGUER véritable alter ego de l’époque « Black trombone ». Cynique et sentimental, comme on l’aime, ou le déteste.
45 tours d’époque :
Vilaine fille, mauvais garçon/L’appareil à sous/La javanaise/Un violon, un jambon.
45 tours d’époque :
Vilaine fille, mauvais garçon/L’appareil à sous/La javanaise/Un violon, un jambon.
BO Comment trouvez-vous ma sœur : Titre éponyme et instrumentaux.
CONFIDENTIEL (1963)
Gainsbourg change de format avec cet album 30 cm en petite formation (mais en grande forme) qui est mon favori : Elec BACSIK (guitare), Michel GAUDRY (contrebasse). Un album remarquable à tous les niveaux : textes, mélodies et arrangements minimalistes.
« Chez les yé-yé » qui ouvre l’album eut les honneurs de Salut les copains, l’émission fétiche des jeunes des années 60, un titre accrocheur au rythme marqué.
Les mélancoliques « La saison des pluie » « Sait on jamais ou va une femme quand elle vous quitte » « Amours sans amour » les perles de misogynie sensuelles « Le Talkie walkie » « La fille au rasoir » « Negative Blues » « Scénic Railway » (Y’a pas que les machines pour s’envoyer en l’air) le standard « Elaeudanla téïteïa » et un « No no Thank's no » envoûtant.
GAINSBOURG PERCUSSIONS (1964)CONFIDENTIEL (1963)
Gainsbourg change de format avec cet album 30 cm en petite formation (mais en grande forme) qui est mon favori : Elec BACSIK (guitare), Michel GAUDRY (contrebasse). Un album remarquable à tous les niveaux : textes, mélodies et arrangements minimalistes.
« Chez les yé-yé » qui ouvre l’album eut les honneurs de Salut les copains, l’émission fétiche des jeunes des années 60, un titre accrocheur au rythme marqué.
Les mélancoliques « La saison des pluie » « Sait on jamais ou va une femme quand elle vous quitte » « Amours sans amour » les perles de misogynie sensuelles « Le Talkie walkie » « La fille au rasoir » « Negative Blues » « Scénic Railway » (Y’a pas que les machines pour s’envoyer en l’air) le standard « Elaeudanla téïteïa » et un « No no Thank's no » envoûtant.
Départ pour l’Afrique avec ce « PERCUSSIONS » percutant qui amène une nouvelle couleur
avec ses rythmes exotiques « Joanna » « Tatoué Jérémie » « Là bas, c'est naturel » et leurs textes plein d’humour. Plusieurs chansons marquantes : « Couleur Café » un classique de l’époque, les deux bijoux littéraires « Ces petits riens » « Machins choses », l’obsessionnel « New York USA » et le brillant exercice de Jazz « Coco and Co ». L'album voit le retour d'Alain GORAGUER aux manettes. Par honnêteté, je dois quand même préciser qu'effectivement les morceaux africains sont pompés à mort sur l'album "Drums of passion" de Babatunde Olatunji.
avec ses rythmes exotiques « Joanna » « Tatoué Jérémie » « Là bas, c'est naturel » et leurs textes plein d’humour. Plusieurs chansons marquantes : « Couleur Café » un classique de l’époque, les deux bijoux littéraires « Ces petits riens » « Machins choses », l’obsessionnel « New York USA » et le brillant exercice de Jazz « Coco and Co ». L'album voit le retour d'Alain GORAGUER aux manettes. Par honnêteté, je dois quand même préciser qu'effectivement les morceaux africains sont pompés à mort sur l'album "Drums of passion" de Babatunde Olatunji.
EP QUI EST IN QUI EST OUT (1966)
Serge GAINSBOURG a décroché le jackpot avec « Poupée de cire, poupée de son » chanté par France GALL et est devenu un compositeur recherché : Pétula Clark, Régine, Valérie Lagrange, Bardot etc…
Après près de deux ans de silence, il revient avec un EP qui tranche avec sa production habituelle grâce à un son en provenance directe de Londres, réalisé avec Arthur Greenslade. Trois titres exemplaires « Qui est in, qui est out » « Docteur Jekyll et Mister Hyde » et « Marilu » ode à sa première nymphette.
A suivre...
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