samedi 8 août 2009

THE DOOBIE BROTHERS L'AIGLE A DEUX TETES

Ce groupe natif de San José en Californie qui répond au doux nom de Frères Pétard est à ses débuts qualifié de « Street Band » pour son côté Live et se compose de quatre membres : Tom JOHNSTON (guitare, piano, chant), Pat SIMMONS (guitare, chant), Dave SHOGREN (basse, orgue, chant) et John HARTMAN (batterie).



THE DOOBIE BROTHERS (1971)




Pochette en noir et blanc, look de Bickers, riffs wave shuffle, on installe les bases avec Ted TEMPLEMAN (et Lenny WARONKER) à la production « Nobodys ». Tom JOHNSTON tient les rênes mais laisse quelques compositions à Pat SIMMONS « Slippery St.Paul ». Malgré quatre singles l’album fait un flop mais les concerts leur valent l’admiration des Hell’s angels du coin.



TOULOUSE STREET (1972)

L’album de la reconnaissance, « Listen To The Music » est un hit international, le groupe s’est adjoint un second batteur Michael HOSSACK et ça pilonne sévère « Jesus Is Just Alright ». Ted TEMPLEMAN est seul à la production et Tom JOHNSTON confirme sa position de leader compositeur avec des titres Rock « Rockin’ Down The Highway » « Disciple » ou au parfum sudiste « Mamaloi » tandis-que Pat SIMMONS nous gratifie d’une exquise ballade « Toulouse Street » qui donne son nom à l’album. Tiran PORTER (basse) a remplacé Dave SHOGREN au cours de l’enregistrement et l’on remarque la présence aux claviers de Bill PAYNE (LITTLE FEAT).




THE CAPTAIN AND ME (1973)


On continue sur la lancée avec l’album qui contient leur plus gros hit « Long Train Running » que tout le monde connaît sans forcément savoir qui chante. Un invité d’honneur en la personne du guitariste Jeff BAXTER qui fait preuve de beaucoup de Steel sur la composition de Pat SIMMONS « South City Midnight Lady ». Cela déménage presque autant que dans un immeuble après une hausse des loyers « China Grove » « Without You » « Evil Woman » et les compositions se font plus complexes « Clear As The Driven Snow ».



WHAT WHERE ONCE VICES ARE NOW HABITS (1974)




Un titre qui pourrait servir d’exercice de prononciation pour toute bonne méthode d’anglais qui se respecte. Un album Rock and Soul dopé par les cuivres des MEMPHIS HORN « Eyes Of Silver » et qui contient un nouveau cheval de bataille « Black Water ».



STAMPEDE (1975)




Un album en demi-teinte dont le seul hit est une composition extérieure au groupe « Take Me In Your Arms » (HOLLAND-DOZIER/HOLLAND) mais qui pour moi contient l’un des meilleurs titres de Pat SIMMONS, la merveilleuse ballade aérienne « I Cheat The Hangman ». Deux autres titres majeurs « Sweet Maxine » et « Neil’Fandango ». Keith KNUDSEN est à la batterie suite au départ de Michael HOSSACK.




TAKIN’ IT TO THE STREET (1976)




Changement radical avec l’arrivée de Michael McDONALD (choriste chez STEELY DAN) dont voix et compositions Soulful vont métamorphoser le son du groupe avec des claviers plus présents (on aurait signalé à l’époque une vague de déprimes chez les Hell’s angels…).
Tom JOHNSTON se voit progressivement dépossédé de sa place de leader et ne compose qu’un titre « Turn It Loose ». Michael McDONALD et Pat SIMMONS se partagent les compos, le premier obtient deux hits majeurs avec « It Keeps You Running » et « Takin’ It To The Streets » tandis-que le second assoie ses qualité de songwriter « Wheels Of Fortune ». Tiran PORTER signe un morceau « For Someone Special ».



LIVIN’ ON THE FAULT LINE (1977)




Cette fois le leader c’est bien McDO et Tom JOHNSTON qui ne signe aucun titre quittera le groupe après cet album pour cause de maladie. Le son s’est un peu aseptisé on est proche d’un croisement entre Soul et Smooth Jazz « You’re Made Me That Way », le travail sur les voix est prépondérant « Echoes Of Love » le hit « You Belong To Me », co-signé Carly SIMON. La suprématie vocale de Michael McDONALD est flagrante « Nothin’ But A Heartache », « Little Darling (I Need You) » seconde reprise de HOLLAND-DOZIER/HOLLAND.



MINUTE BY MINUTE (1978)




L’album Westcoast de la consécration aux tubes en cristal « What A Fool Believe », première collaboration McDONALD/LOGGINS, « Minute By Minute » « Here To Love You » « Open Your Eyes » « You Never Change » « How Do The Fool Survive ». L’osmose est parfaite entre Michael McDONALD et Patrick SIMMONS qui co-signent « Dependin’ On You ». C’est le dernier album avec Jeff BAXTER et John HARTMAN. Indispensable à toute discothèque normalement constituée.




ONE STEP CLOSER (1980)




Un album controversé, adoré par les uns dont je suis, dénigré par les autres. Le personnel a connu des changements avec l’arrivée de John McFEE (guitare) Chet Mc CRACKEN (batterie) Bobby LAKIND (percussions) et Cornelius BUMPUS au saxo. Arrangements très léchés, vocaux exemplaires et compositions accrocheuses signées par les divers membres du groupe. En tête Michael McDONALD « Real Love » « Keep This Train A-Rollin’ » « One Love » « Dedicate This Heart » co-écrite par Paul ANKA avec qui il collaborera en 82 sur l’album de ce dernier (un must !) « WALK A FINE LINE » mais aussi Patrick SIMMONS « Just In Time » Cornelius BUMPUS « Thank You Love » ou encore John McFEE/Keith KNUDSEN « One Step Closer ». C’est l’un de ceux que je préfère même s’il précède la séparation du groupe qui aura lieu à l’issue du « Farewell Tour » dont l’album Live sortira en 83.


Les DOOBIE BROTHERS se reformeront en 89 à l’initiative du revenant Tom JOHNSTON en publiant l’album « CYCLES » qui sera suivi de plusieurs autres mais avec un peu trop de signatures extérieures à mon goût.


Impossible de terminer cette rétrospective sans saluer au passage l’incollable et sympathique Yves ANDRE qui créa le fan club français des DOOBIE BROTHERS en 89 et publia 12 numéros du « Doobieliner » le bulletin du club, véritable bible des DOOBIE’s ensemble et en solo, et à qui ce qui précède doit beaucoup.

Visitez son site pour tout savoir http://www.dbfc-france.com/




mardi 4 août 2009

LED ZEPPELIN LES REGLES DE L'HARD

Suite de l'histoire...
HOUSES OF THE HOLY (1973)
Premier album avec un titre à la pochette d’un goût douteux, BLINDFAITH s’est fait censuré pour moins que ça. Si le riff n’est pas en berne « The Song Remains The Same » LED ZEP confirme son désir de renouvellement en s’aventurant aux frontières du Reggae et du Funk
« The Crunge » « D’yer Mak’er » « No Quarter ». Eclectique mais moins électrique.
PHYSICAL GRAFFITI (1975)
Double ration avec une pochette à fenêtres (et à tiroirs) qui nous fait encore regretter la fin du vinyle. Des morceaux issus des séances précédentes « Houses Of The Holly » et du flambant neuf.
Du pur « Kashmir » soyeux et élégant, ça groove « Trampled Under Foot », ça Blues intense « In My Time Of Dying ». Impressionnant par la diversité des styles.
PRESENCE (1976)
Un album qui n’en manque pas encadré par deux titres fleuve « Achilles Last Stand » aux guitares Pitbull d’une technique ébouRIFFante et au chant dévastateur et « Tea For One » le blues ultime à faire pleurer un huissier en exercice. « Nobody's Fault but Mine » du Rock/Blues entêtant. Un Jimmy PAGE impérial. Mon favori après LED ZEP 1.
IN THROUGH THE OUT DOOR (1979)
L’album de John Paul JONES qui aurait dû synthétiser son usage des synthés car on frôle parfois l’overdose « Carouselambra ». Jimmy se fait discret hormis sur « In The Evening » et Robert PLANT nous émeut avec la ballade « All Of My Love » dédié à la mémoire de son fils Karac. Un peu court pour un chant du cygne.
CODA (1982)
Des inédits «Wearing And tearing » , des prises Live « I Can’t Quit You Baby ». Pour les fans complétistes et pour la frappe toujours exceptionnelle de John BONHAM sur « Bonzo's Montreux».
 

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