samedi 9 janvier 2010

DAVID BOWIE SOUS LE REGNE DU ROI DAVID (Suite et fin)

« YOUNG AMERICANS » (1975)

Emigré aux états-unis, BOWIE opère une nouvelle métamorphose, y compris vocale, en optant pour une Soul blanche un rien opportuniste sauvée par son savoir faire « Young Americans », « Fame » co-signé LENNON, et des musiciens remarquables comme Carlos ALOMAR.




« STATION TO STATION » (1976)

L’un des indispensables de sa discographie, un travail de studio particulièrement pointu sur des compositions inspirées « Golden Years » « Stay » ou la reprise à forte teneur émotionnelle « Wild Is The Wind » de Dimitri TIOMPKIN et Ned WASHINGTON. Appellation d’Origine Contrôlée The Thin White Duke.













David BOWIE « LOW » (1977)
David BOWIE « HEROES » (1977) David BOWIE « LODGER » (1979)

Baptisée la trilogie Berlinoise, j’avoue que c’est la période seventies que j’apprécie le moins. David s’acoquine avec Brian ENO (ROXY MUSIC) et produit une musique quasi polaire dont seul « Heroes » m’a permis de me dégeler les articulations et les neurones.



« SCARY MONSTERS » (1980)
BOWIE aborde la nouvelle décennie avec un album indispensable, intellectuel mais cette fois accessible dont « Ashes To Ashes », titre et video-clip, a malheureusement tendance à éclipser le reste dans la mémoire collective « Scary Monsters » « Teenage Wildlife ».





« LET’S DANCE » (1983)

BOWIE fait le grand écart avec son album le plus commercial qui lui ouvre la porte des dancefloors mais marque également la fin de l’exigence artistique. Trois tubes « Let’s Dance » « Modern Love » et une reprise petit bras du « China Girl » chanté précédemment de manière plus convaincante par l’iguane qui l’a co-écrit. Produit par Nile RODGERS (CHIC) avec Stevie Ray VAUGHAN à la guitare et les frères SIMMS dans les chœurs.


Les années suivantes seront une alternance de hauts (« This Is Not America » avec Pat METHENY) et de bas (TIME MACHINE) sans grands éclats qui ne lui permettront qu’épisodiquement de retrouver son aura de Star planétaire.
Mieux vaut se tourner vers les albums auxquels il a collaboré durant sa période phare :
Lou REED « TRANSFORMER » en 72, Iggy POP « THE IDIOT » et « LUST FOR LIFE » en 77.

jeudi 7 janvier 2010

DAVID BOWIE SOUS LE REGNE DE DAVID (1ère partie)

Au milieu des années soixante en plein Swinging London, entre Mods et Rockers, David Jones choisit le camp des premiers et se lance dans une carrière musicale spectaculaire que ses premiers pas laissaient difficilement présager.


DAVID BOWIE (1967)

La voix est déjà là " We Are Hungry Men " " Love You Till Tuesday " mais elle a du mal à se faire entendre face des monuments genre "REVOLVER" des Beatles, "A QUICK ONE" des WHO ou "ATERMATH" des STONES. Paru à l’origine sous le nom de David JONES qu’il abandonnera l’album suivant pour cause d’homonymie avec le chanteur des MONKEYS.



SPACE ODDITY (1969)

Un album inabouti mais qui contient son premier succès " Space Oddity " qui donne son titre à l’album et fait aujourd’hui encore figure de classique.




THE MAN WHO SOLD THE WORLD (1971)


Rencontre déterminante avec le guitariste Mick RONSON, BOWIE s’affirme et joue la provocation en apparaissant travesti en femme sur la pochette. Tous les ingrédients sont présents, voix et riffs de guitare, " The Width Of A Circle " " The Supermen " " All The Madmen " mais ça peine à décoller.



HUNKY DORY (1971)

Deuxième album de l’année 71 et chef-d’oeuvre absolu " Life On Mars " " Changes " et tous les autres. Mick RONSON se révèle un arrangeur hors pair et BOWIE un compositeur prolifique et un chanteur à la personnalité unique. Ou comment savoir transcender ses influences (Lou REED, Bob DYLAN).




THE RISE AND FALL OF ZIGGY STARDUST (1972)

L’album culte qui lui offre la reconnaissance publique et critique et en fait une figure majeure de la scène musicale des seventies. Un best of qui ne contiendrait que des inédits " Five Years " " Starman" " Moonage Daydream " " Suffragette City ". Splendeur des arrangements et de l’interprétation, inspiration au sommet, la totale.


ALLADIN SANE (1973)

Difficile d’égaler les précédents, pourtant sous sa pochette mythique et son titre à double sens, l’album recèle plusieurs joyaux " Alladin Sane " avec le piano Free Rock de Mike GARSON, le tube " The Jean Genie " ou l’envoûtant " Lady Grinning Soul".




PIN UPS (1973)

Baisse d’inspiration ou manque de temps, BOWIE publie un album de reprises des sixties (WHO, KINKS, THEM, YARBIRDS…) honnêtes mais sans jamais égaler les originaux. Une dernière chance d’entendre Mick RONSON et les SPIDERS.




DIAMOND DOGS (1974)

Une tentative inégale et poussive pour renouer avec l’album concept, cette fois inspirée par le livre de Georges ORWELL " 1984 " et dont on retiendra le plus Stonien tu meurs " Rebel Rebel ".




 

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