dimanche 6 juin 2010

JETHRO TULL 2ème partie Electronic Rock To Roots

A (1980)
Nouveau line-up et nouveau son pour cet album qui s’annonçait comme un album solo (le A de Anderson) mais qui, sous la pression de la maison de disque, devint le 13ème studio du TULL. Entouré notamment d’Eddy JOBSON (ex-UK, claviers, violon) Ian ANDERSON nous délivre une musique dominée par les claviers électroniques sans pour autant perdre son sens inné de la mélodie « Crossfire » « Working John, Working Joe » « Black Sunday ». On peut toutefois regretter les interventions restreintes de Martin BARRE toujours fidèle au poste.


BROADSWORD AND THE BEAST (1982)
Exit JOBSON et arrivée de Peter John VETTESE qui va prendre une importance considérable dans les années qui suivent tant au plan de la couleur instrumentale que de la composition. Les synthétiseurs sont à l’honneur mais les guitares et la flûte répondent présents dans un festival de compositions flamboyantes « Flying Colours » « Beastie » « Clasp » ou encore « Seal Driver » et ses guitares magiques . Une période particulièrement féconde comme en témoigne la réédition qui comporte pas moins de 8 titres bonus.


UNDER WRAPS (1984)
Certains l’abhorent, d’autres l’adorent, c’est mon cas. Si Martin BARRE ronge un peu son manche (de guitare) et Ian ANDERSON semble avoir avalé sa flûte, VETTESE co-signe onze titres sur quinze et imprime inéluctablement sa marque. Malgré la qualité des mélodies « Lap Of Luxury » « Under Wraps #1et #2 » « Later, That Same Evening » « Astronomy » « Heat » « Automotive Engineering » « Paparazzi » « Apogee », les fans sont déboussolés et boudent l’album qui pâtit il faut le dire d’une batterie programmée dont on se serait passé.


CREST OF A KNAVE (1987)
Cette fois les guitares sont au premier plan, on reprochera par ailleurs à Martin BARRE de jouer comme Mark Knopfler (et à Ian ANDERSON de chanter comme lui) «Said She Was A Dancer » . A la surprise générale, JETHRO TULL obtient en 1988 le Grammy Award du meilleur album de hard rock (battant un album de METALLICA) on a pas encore compris comment, Ian ANDERSON non plus. C’est en tous cas un formidable disque dans lequel flûte et guitares s’accordent comme aux beaux jours : « Budapest » « Farm On The Freeway » « Steel Monkey » « Raising Steam » et la suite.

ROCK ISLAND (1989)
Concocté dans le même esprit que le précédent, il souffre un peu de la comparaison mais dégage une énergie de bon aloi « Kissing Willie » avec une flûte bien présente « The Wahler's Dues » et une guitare toujours remarquable «Strange Avenues ».






CATFISH RISING (1991)
Encore un album controversé que je trouve pour ma part supérieur au précédent qui était lui-même inférieur au précédent (vous suivez ?).
Un album tous les deux ans, c’est le rythme adopté, une preuve supplémentaire de la fécondité de Ian ANDERSON et une nouvelle illustration de l’élégance de Martin BARRE dont les guitares illuminent les titres « Doctor To My Disease » « White Innocent » «Sleeping with the Dogs » « When Jesus Came to Play ».



ROOTS TO BRANCHES (1995)
Retour en force de l’union magique flûte guitare « Wounded, Old And Treacherous », Ian ANDERSON héros chantant et flûtant sur une seule patte « Another Harry’s Bar » rivalise de virtuosité avec Martin BARRE « Roots To Branches » « Dangerous Veil » « Out Of The Noise ». Dépaysement garantie.





J-TULL DOT COM (1999)
Un album qui vaut surtout pour ses arrangements qui  mettent en évidence la complémentarité de la flûte et des guitares. Les titres à tendance orientale sont les plus convaincants « Dot Com » « Black Mamba » ainsi que « Bends Like A Willow » qui dans sa version single comporte l’inédit « It All Trickles Down », assurément le meilleur titre de ces sessions.





CHRISTMAS ALBUM (2003)
Les albums de Noël c’est pas mon truc mais quand ils sonnent comme celui-là j’en veux bien tous les ans. Nouveaux titres « First Snow On Brooklyn » ou le délicat « A Winter Snowscape » composé par Martin, relecture de classiques du groupe « Another Christmas Song » « Ring Out Solstice Bells » « Bouree » ou de classiques tout court « Pavane », Jethro Tull démontre qu’il en a encore dans sa hotte, mais cela fait 7 ans qu’on attend la suite !



Les trésors exhumés

20 YEARS OF JETHRO TULL1988)
Une mine d’or pour les fans : 61 titres en trois Cd’s dont rares faces B et 16 inédits dont une partie des « Château d’Isaster Tapes » ou « Part of the Machine » issu des séances de « CREST OF A KNAVE ».







25th ANNIVERSARY (1994)
Une boite de cigare sans danger pour la santé avec 4 Cd’s et 56 titres qui font la part belle aux prestations scéniques dont un concert de 1970 au Carnegie Hall.




NIGHTCAP - The Unreleased Masters (1994)
La mine d’or n’était pas épuisée comme le démontre ce formidable double Cd dont le premier contient cette fois la totalité des « Château d’Isaster Tapes » et le second 18 inédits dont les époustouflants « Crew Nights » « Hard liner ».






Best Of


THE BEST OF JETHRO TULL  (1993)
Un raccourci qui offre la particularité de présenter au moins un titre de chaque album de « THIS WAS » (1968) à « CATFISH RISING » (1993).

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